Quelle est la raison d’être du réseau GRAIN ?

  • Répondre à de nombreux manquements dans les domaines de l’IA et du genre en Afrique subsaharienne. Il existe peu ou pas de données désagrégées sur le genre, de manière générale et ce manque est encore plus criard en Afrique sub-saharienne. Il y a une disparité entre les données sur le genre et l’Intelligence Artificielle. Cela a pour conséquence une évaluation biaisée des besoins de la société.
  • Pallier la faible représentation des femmes dans les métiers de l’Intelligence Artificielle. Elles restent minoritaires car elles ne sont pas poussées vers ce champ professionnel.
  • Corriger les biais et la reproduction des inégalités sociales, au niveau des algorithmes. Certains algorithmes sont, à la limite, sexistes. En fait, ce sont les concepteurs qui créent des biais implicites dans les systèmes algorithmiques. Cela amène à penser que parfois l’Intelligence Artificielle peut générer des problèmes dans les questions de genre au lieu d’apporter des solutions.
  • Contribuer à la construction de cadres pour une utilisation responsable de l’Intelligence Artificielle et une meilleure prise en compte de l’IA et du genre dans la gouvernance.
  • Favoriser la prise en compte des contextes africains. Promouvoir l’inclusion en Afrique avec nos problématiques. Par exemple, la documentation est limitée sur les préjudices dus à la technologie dans nos contextes.
  • Travailler à une collaboration panafricaine sur l’IA et l’inclusion du genre. Aujourd’hui il y a une absence de travail en commun entre l’Afrique francophone et l’Afrique anglophone. Et il n’y a pas de groupe organisé en Afrique pour galvaniser l’inclusion et le genre dans l’Intelligence Artificielle.
  • Inciter à la collaboration multidisciplinaire. L’Intelligence Artificielle est une problématique transfrontalière. Il y a une nécessité de travailler ensemble entre acteurs du genre et ceux de l’Intelligence Artificielle. Les questions sont transversales pour ces deux domaines. Nous avons également besoin de recherches multidisciplinaires à tester dans l’environnement africain.
Le genre est une problématique transversale qui nous interpelle.